#InMyMind // Dans le tourbillon de la vie

Nous sommes en 2020 depuis seulement 3 mois, et j’ai l’impression d’être dans un tourbillon de difficultés depuis une éternité. Cet article sera probablement décousu, mais j’ai besoin de parler à cœur ouvert.

L’entrée en matière

J’ai eu une fin d’année 2019 très riche. Entre June Candle et mon autre activité, je ne me suis pas arrêtée une seconde. Après plus de 100h de travail par semaine pendant 4 mois... j’ai fini l’année dans un état de très grande fatigue physique et surtout mentale. Les vacances tombaient à pic. Pleine d’espoir, je comptais me reposer pour revenir requinquée en janvier et propulser la marque toujours plus haut, toujours plus loin.

Janvier arrive, je reprends le travail.

Mais pour June Candle, aucune motivation... j’étais complètement bloquée. Je n’arrivais pas à prendre des décisions pourtant essentielles pour la pérennité de mon entreprise... Au final, le mois de janvier passe à une vitesse folle, et rien n’a avancé.

L’écroulement de mon monde

Février passe également trop vite. J’ai l’impression de survoler ma vie et de n’avoir le temps de rien depuis le début de l’année et pourtant je travaille beaucoup moins. Une étrange sensation... Je pars me ressourcer quelques jours auprès de ma famille mais à mon retour, je suis confrontée à l’épreuve la plus difficile de ma vie... ma meilleure amie s’est éteinte et c’est un très gros choc. Cette douleur me semble insurmontable, mon chagrin est profond, mon esprit ne pense qu’à elle. Ces dernières semaines sont rudes mais je ne peux pas me laisser complètement aller car June Candle existe grâce à elle.

En février 2018, nous étions assises à la terrasse d’une gaufrerie et nous parlions de notre envie de faire quelque chose de nos mains et je lui dis que j’aimerais faire des bougies. Sa réponse ? Vas y, fais-le qu’est-ce qui t’en empêche ? Cette conversation est gravée. Je sais qu’on ne guérit pas de ces blessures, mais j’espère qu’un jour elle me donnera la force de porter cette entreprise encore plus haut. Elle était fière de moi, et ça me motive vraiment de la savoir à mes côtés, veillant sur moi.

Le coup de grâce

Le coronavirus ou COVID-19. C’est un choc aussi. Même si nous étions prévenus de cette épidémie mondiale... Le confinement brutal et sans durée déterminée me donne l’impression d’être dans un film apocalyptique. Je suis partagée entre un sentiment de très grande angoisse et un sentiment de résilience, comme la plupart d’entre nous, j’ai peur. Peur pour mon entourage. Nous respectons scrupuleusement les directives du gouvernement afin de ne surtout pas aggraver la situation et préserver nos proches d’une éventuelle contamination. Mais la pérennité de mes deux entreprises m’inquiète également. L’économie va-t-elle repartir ? Aura-t-on encore un pouvoir d’achat après ces longues semaines difficiles ? J’ai tellement d’ami.e.s entrepreneur.e.s qui sont dans le flou par rapport à l’avenir. C’est une situation inédite, difficile de prédire le futur.

J’ai hâte en tout cas, de voir ce que nous, Français, auront appris de ce confinement. J’espère que nous sortirons rapidement de cette crise et que nous pourrons tous retrouver tous nos proches en bonne santé. Une mention spéciale pour ces Français qui doivent travailler pendant cette période de confinement et surtout merci aux personnels soignants qui luttent corps et âme contre ce fichu virus et fuck aux idiots individualistes qui créent des pénuries dans les magasins et qui volent des masques et des gels hydroalcooliques aux personnes qui en ont vraiment besoin.

Pour résumer ces longues lignes, ces derniers mois je n’ai rien produit, car je n’y arrivais pas. J’ai la sensation que le sort s’acharne ces derniers temps et qu’il me faut un déclic pour sortir la tête de l’eau. Croisons les doigts pour que ce confinement agisse positivement sur moi !

Merci à celles et ceux qui m’auront lu.

À bientôt,

Marine